Les préparatifs du repas terminés, il attendait Jessica dans le Salon. Se retrouver seul en charmante compagnie, était un privilège qu’il n’avait pas vécu depuis longtemps. Veuf depuis bientôt 8 ans, cela faisait maintenant 6 longues années qu’il n’avait pas fait l’amour.
Il se souvenait encore très bien de cette femme de 48 ans qu’il avait eu comme cliente pendant une semaine. Elle était venue avec une amie. Elle sortait d’un divorce qui ne s’était pas très bien passé. Elle voulait « s’oxygénait » comme elle lui avait dit lors d’une de ses discussions.
Son amie était mariée, mais elle avait laissé son mari pour l’accompagner. Elles avaient prises une seule chambre et il s’était dans un premier temps imaginé recevoir un couple lesbien. Son imagination s’était confondue avec l’un de ses fantasmes. Il a toujours aimé voir 2 femmes faire l’amour ensemble. Fantasme qu’il avait eu la chance de vivre une fois. C’était il y a fort longtemps, il était encore adolescent il ne connaissait pas les 2 femmes, il ne les a jamais revues ensuite.
Il aimait beaucoup se balader seule dans la nature. Une vieille maison en pierre, enfin, une maison est un bien grand mot une cabane, un abri, il ne savait trop ce que c’était curieux de nature, il s’avança vers le bâtiment. Des bruits étranges, qu’il n’identifia pas de suite attirèrent son attention. Il s’approcha doucement sans faire de bruit vers une ouverture qui semblait être une fenêtre. Celle-ci n’avait pas de vitre, mais était obturée par de vielles planches ajourée.
Il y jeta un il. 2 femmes d’une trentaine d’année s’embrasaient sur la bouche. Il fit un bon en arrière, mais curieux, il a repris sa position initiale pour finalement jouer les voyeurs.
Elles s’embrassaient avec passion, elles se déshabillaient mutuellement. Elles étaient belles et lui bandait.
Nues, elles se caressaient les seins, laissaient ensuite leurs mains se diriger vers des toisons bien fournies. L’une était blonde de cheveux, l’autre brune.
La blonde n’était pas une vraie blonde s’agenouilla et commença à « brouter » sa copine avec délicatesse. La brune aimait cela et le faisait savoir.
– Hummm, que c’est bon.
Elle accompagnait ses paroles en prenant la tête de son amie pour lui « interdire » de s’écarter de sa chatte.
Mais pourquoi ce souvenir lui revenait-il ?
Il ne savait pas trop attendre Jessica lui avait fait penser à Jocelyne, cette femme de 48 ans fraichement divorcée et qu’il avait dans un premier temps prise pour une lesbienne était peut-être la raison, mais Jessica n’avait rien à voir avec Jocelyne. Déjà, elle était plus jeune, il ne connaissait pas son âge exact, mais elle ne devait pas avoir plus de 30 ans elle semblait aussi réservé, pour ne pas dire timide alors que Jocelyne ne l’était pas du tout. Et si Jocelyne n’était pas trop mal, Jessica était belle.
Il était à la fenêtre quand elle s’était penchée à l’intérieur de la voiture pour embrasser son mari lorsque celui-ci était parti. Jessica avait en jean et dans cette position, on pouvait se régaler du galbe de ses fesses. Il s’était en fait aperçu de sa beauté lors du repas, elle était séduisante, élégante et avait beaucoup de charme. Il avait pu à plusieurs reprises s’attarder discrètement sur son décolleté mais il n’aurait pas été raisonnable de trop d’insister, ou de vouloir détailler un peu plus l’ensemble de son corps.
Il était dans ses rêveries quand des bruits du bois qui claque se sont fait entendre. Elle descendait l’escalier. Il se leva avant qu’elle ne rentre dans le salon.
En la voyant, il eut beaucoup de mal à retenir un « waouh ».
Jessica portais une robe fourreau noire, élégante et sexy avec son col cache-cur. Ses jambes étaient habillées d’un nylon noir, il ne pouvait, bien entendu, deviner qu’il s’agissait de bas. Elle s’était chaussée d’une paire d’escarpin à talon haut.
Il était impressionné par l’élégance de sa tenue et la beauté de ses formes. Il était aussi ravi qu’elle se soit si bien habillée pour leur « tête-à-tête ». Ce qu’il ignorait c’est qu’elle n’avait que ce style de tenue et n’avait donc pas pu choisir quelque chose de plus sobre, de moins sexy.
Le maquillage était discret, juste ce qu’il faut pour donner un peu de volume à ses lèvres et un coup de pinceau habile pour mettre en valeur ses yeux et le parfum fruité était lui aussi parfaitement dosé. Elle savait se faire élégante avec classe et se montrer sexy sans aucune vulgarité.
Il l’invita à prendre place dans le canapé.
– Je vous ai préparé un petit cocktail de mon invention.
– Merci.
Il s’en servit un aussi et trinqua avec elle.
Confortablement installée dans le canapé, Jessica ne s’est pas aperçue que sa robe s’était légèrement remontée. La lisière du bas et de la peau nue n’était pas encore atteinte, mais elle n’en était plus vraiment loin.
Il hésitait à regarder et se demandait si elle lui faisait un petit numéro de séduction ou si tout cela était involontaire.
– Alors, qu’avez-vous prévu de faire demain ?
Demanda-t-il en essayant de cacher le trouble qui l’envahissait tranquillement.
– Je ne sais pas
– Je ne veux, bien entendu, pas insister, mais n’oubliait pas ma proposition Jessica.
Il ne lui laissa pas répondre et ajouta en prenant un petit ton charmeur, mais sans exagération :
– Si vous me permettez de vous appeler Jessica.
– Oui, bien sûr cela ne me dérange nullement.
Répondit-elle en lui souriant.
– Alors, moi, c’est Marc n’hésitez pas non plus à en faire usage.
Il avait commencé sa phrase sur un ton mondain sans être pour autant snob et avait terminé celle-ci en prenant un petit air complice.
– D’accord Marc.
– mais revenons à nos moutons, si vous voulez, je peux vous organiser quelques visites ou occupations ?
Il s’était assis dans un des fauteuils qui faisait face au canapé.
– Déjà, qu’aimez-vous ? les musées, les villages ou des sites naturels ?
Leur discussion se cala sur le tourisme régional. Marc essayait de ne pas trop s’attarder sur le corps de Jessica.
Il ne savait trop pourquoi, mais après avoir réveillé le souvenir de Jocelyne, il était maintenant hanté de celui de ce couple lesbien.
La brune était sur le dos, la blonde sur elle. Elles s’embrassaient, leurs corps se caressaient et leurs bassins ondulaient harmonieusement.
il admirait à l’époque la beauté et le charme envoutant de ces ébats saphiques.
Il imaginait aujourd’hui en repensant à ces jambes entremêlées, ces corps qui s’embrassaient, des lèvres intimes qui se caressent mutuellement en léger ploc de leur sécrétion orgasmique.
Ont-elles joui de cette simulation "coïtale" ? Il n’avait pas assez d’expérience à l’époque pour distinguer les gémissements qui mènent au plaisir à ceux qui marque l’abandon dans un véritable orgasme. La blonde, qui semblait mener le débat, changea ensuite de position, elle se glissa vers la poitrine de son amie pour lui taquiner les tétons. Pour cela elle s’était mise sur ses genoux, relevant ainsi son postérieur. De l’endroit où se trouver marc, il avait une splendide vue sur les fesses de la blonde. Marc n’osait pas bouger, la posture était inconfortable, mais le spectacle trop enivrant pour se risquer à se faire remarquer en cherchant une position plus pratique.
La brune glissa une main entre les cuisses de la blonde, puis murmura quelque chose que Marc n’a pas réussi à comprendre. La blonde a alors changé de position et ils se retrouvèrent toutes les 2 en « 69 ».
Marc était tyrannisé entre ce souvenir et la vision de cette belle Jessica.
Peut-être qu’elle avait un petit air de ressemblance avec la brune ?
Où cette Jocelyne qu’il avait cru lesbienne dans un premier temps ?
Il ne saurait l’affirmé, mais l’une ou l’autre, voire ces 2 raisons pouvaient certainement expliquer cette si vieille réminiscence.
Cet événement avait tenu compagnie à son ami « veuve poignée » pendant quelques temps à l’époque, puis il s’est rangé dans un des tiroirs de sa mémoire pour en ressortir de moins en moins souvent. Cela faisait pas mal d’année qu’il ne l’avait à nouveau ouvert et il ne savait pas trop pourquoi il revenait aujourd’hui.
Mais il fallait absolument qu’il le chasse de ses pensées.
Il sentait l’érection qui commençait à poindre il savait que les prémices de celle-ci étaient apparus bien avant, mais cela commençait à devenir gênant. Il avait réussi à discuter avec Jessica en même temps et ne semblait pas s’être aperçu qu’il n’avait pas toute son attention à elle. Ils parlaient de la région et de ce qu’il y avait à faire et à découvrir. Il s’obligea donc à se focaliser sur cette seule conversation.
Devant surveiller un peu le repas qui mijotait, il s’excusa ensuite auprès de Jessica et l’abandonna quelques instants. Il profita d’être seule dans la cuisine pour dégrafer son pantalon et replacer plus confortablement son sexe un peu à l’étroit dans son caleçon.
En revenant au salon, il retrouva Jessica debout à côté d’une étagère contenant quelques ouvrages.
– Ils sont à disposition
Lui dit-il. Elle sursauta et reposa le livre qu’elle avait en main.
– Merci, je vous en prendrais peut-être un tout à l’heure.
Dit-elle en revenant s’installer dans le canapé.
Elle n’y prêta pas attention, mais sa robe était cette fois un peu plus remontée. Marc, lui, le remarqua aussitôt, sans pouvoir déterminer si le geste était ou non volontaire.
Par contre, il était maintenant certain : elle portait des bas !