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Vice et versa. – Chapitre 1

Vice et versa. - Chapitre 1



La forêt est belle, très belle.

Les forêts en Allemagne semblent avoir une "aura" différente de celle de France. Il y a plus de profondeur, on y sent quelque choseles arbres semblent plus grands, plus menaçants aussi. Comment ne pas penser à la frayeur de Blanche neige, courant sous l’orage dans la forêt et se faisant saisir et déchirer ses vêtements par des branches d’arbres devenus mauvais Il fait de plus en plus sombre, la canopée obscurcit complétement le ciel et le soleil. Et puis une clairière splendide, éclairée par le soleil du mois de juillet.

Il y a ici quelque chose de serein, de « grand ».

Cécile, ma femme, et moi sommes en vacances dans le nord de l’Allemagne. J’ai tenu à venir dans la forêt de Teutobourg, là où le héros germain Arminius, l’équivalent de Vercingétorix chez nous, a détruit 3 légions dans les années 20 du premier millénaire. Les fameuses légions de Varus, 20000 hommes, combattants aguerris, exterminés par les féroces guerriers Germains. Ce fait d’armes anéantira les velléités de l’Empire Romain de s’étendre en Germanie. Le Limes (la frontière fortifiée), sera établie pour toujours en deçàjusqu’aux Invasions barbares.

Nous piqueniquons. Il y a au milieu de la clairière un cercle de petits menhirs et au milieu un entablement rocheux avec des runes germaniques. A chaque extrémité une petite excavation en forme de bol. Après avoir mangé, chauffés par les chauds rayons du soleil, nous nous dévêtons. Je me mets torse nu et étonné, je vois que Cécile fait de même. Elle a les seins nus.

Elle retire également son short et la voilà en string. Assis sur l’entablement je me rapproche d’elle. Nos regards se soudent, j’y vois un désir impérieux de faire l’amour. Nos bouches s’unissent en un baiser langoureux, nos mains agrippent le corps de l’autre. Je sens Cécile me retirer short et boxer tandis que moi je lui retire son string.

L’atmosphère a quelque chose d’irréel, j’ai l’impression de faire les choses en automatej’ai une sensation bizarre. Un désir foudroyant me vient au creux des reins et regardant Cécile, j’ai l’impression qu’il en est de même pour elle. Son regard est chargé de lubricité, un regard que je ne lui ai pas vu depuis bien longtemps.

Nus tous les deux, nous embrassant et nous caressant, Cécile se couche sur l’entablement rocheux et m’invite à m’unir à elle. Elle a les jambes écartées et ma pénétration est très aisée tant son excitation et l’humidité de son sexe sont palpables. La première fois je l’ai possédée en missionnaire. Nous avons beaucoup joui tous les deuxmais très vite ma verge se regonfle de sang, et ma femme comme moi sentons le besoin impérieux de refaire l’amour cette fois elle vient sur moi, en cavalière. Nouvel orgasme. Nos gémissement et ahanements se perdent sous les voutes de la forêt.

Juste après nouvelle érection, Cécile elle aussi me prenant par la main, m’incite à l’honorer de nouveau cela est très bizarre., nous avons 47 ans tous les deux et même si physiquement nous sommes en excellente condition physique, tant et si bien qu’on nous donne à peine la trentaine épanouie, 3 rapports en une quarantaine de minutes cela me parait bizarre, mais bonCette fois-là elle a placé ses jambes sur mes épaules, "en enclume" je l’ai fait jouir comme cela. 5 minutes après même scénario, de nouveau une envie sexuelle vibrante, comme si notre vie en dépendaitCécile s’est placée sur le ventre à même la roche et cette fois après l’avoir copieusement baisée, elle m’invite à la sodomie cela ne lui ressemble vraiment pas, mais je l’honore de cette façon. Alors que je suis complétement sous l’emprise de cette possession érotique, un coin de mon esprit me dit qu’il y a un problème, quelque chose qui ne colle pas.

De nouveau 5eme rapport cette fois en petite cuillère, la même gradation dans le plaisir et le même orgasme toujours plus puissant que les fois précédentes.

6eme fois, en levrette, Cécile pousse des cris de bête, et moi je hurle mon plaisir avec des accents gutturaux.

Je me sens dans la peau d’un guerrier Franc en train d’honorer sa conquête.

Des images naissent dans mon esprit. Des scènes de duel, de guerres, de combat à l’arme blanche, des cris de victoires, des hurlements, des viols, le feu, le sang, des orgies

Et puis pour le septième rapport nous nous unisson en fleur de lotus, tandis que nos bassins s’épousent à l’unisson, j’embrasse les seins de ma femme, en suce les tétons, nos bouches se cherchent

Et puis l’orgasme final, nous perdons un peu le sens des réalités, nos âmes semblent unies. J’ai l’impression de saisir les pensées de Cécile, de sentir sa jouissance en moi tandis que je sens qu’elle fait de même de son côté.

Nous sommes dans une intimité d’esprit parfaite et puis Elle est apparue

Entre nous

Si j’avais été un clerc du XIII° siècle, j’aurais appelé ça un démon, dans le sens du grec « Daimon » l’entité qui possède la connaissance.

C’est un esprit femelle très puissant, son nom aux sonorités germaniques très anciennes est imprononçable. Elle a toujours vécu là, endormie. Nos premiers ébats l’ont réveillée. Elle s’est nourrie de mon sperme et de la cyprine de ma femme qui ont dégouté sur la roche. Alors s’étant emparée progressivement de nous elle nous a incité à faire l’amour encore et encore. C’est une « déesse de la fertilité et l’amour. »

Autrefois les tribus germaniques organisaient des orgies secrètes, avec pour but de remplir la coupe de droite, Principe Mâle avec du sperme, et la coupe de gauche Principe Femelle avec de la cyprine. La divinité apparaissait alors et permettait aux femmes d’être correctement ensemencées par les guerriers, pour avoir de beaux bébés qui assureraient la pérennité du clan, ainsi que des récoltes fructueuses. Sans le faire exprès nous l’avons sortie d’un sommeil presque bimillénaire. Elle avait été recluse et repoussée par les prières des nouveaux fidèles du culte chrétien, qui a repoussé toutes les anciennes entités Celtes et Germaniques au fin fond des forêts européennes.

Elle est libre et heureuse de pouvoir voguer vers d’autres dimensions. Elle veut nous faire un présent, exaucer notre vu le plus cher et le plus secret. Je sens que Cécile est apeurée, son esprit bute contre les parois de son crâne, elle se terre bientôt au fin fond d’elle-même. La divinité n’insiste pas, elle se tourne vers moi et saisit instantanément mon plus grand souhait. Une note me vrille les tympans et je sombre dans des ténèbres bienfaisantes. Quand je me réveille, je me sens un peu comateux et je me vois nu, allongé sur la table de roche

Je pense que je suis mort puisque je vois mon corps et pourtant je ressens une petite brise sur ma peau

Je regarde mes mainsdes mains fines, des doigts fins, je me relève, prends conscience de mon corps et j’abaisse mon regard vers mon bassin un grand choc, oh oui ! Je vois des seins de femme, un pubis bien taillé sans la présence d’un membre viril je suis une femme. Plus précisément ma femme, Cécile, si j’en juge par la cordelette en nylon noire autour de mon poignet droit.

Je me relève brusquement, vais farfouiller dans le sac de ma femme et en sors son petit miroir je me regarde et vois l’image de ma femme. Je suis dans le corps de Cécile déduction à contrario, Cécile ou plutôt son esprit est dans mon corps à moi.

C’est complétement fou mais c’est la réalité.

Pourquoi, parce qu’en mon fors intérieur j’ai toujours voulu savoir ce que pouvait ressentir une femme quand elle fait l’amour ; éprouver cette jouissance féminine qui me fascine, ressentir ce que ressent une femme dans son corps, sa peau.

Et cela la divinité l’a ressenti comme mon vu le plus cher et l’a exaucéje suis dans le corps de me femme et ma femme, dans mon corps à moi !!

Pour moi, c’est fantastique ! Par contre, je me dis : «  Comment vaisje pouvoir expliquer ça à ma femme ? ET surtout, comment va-t’elle le prendre ? »

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