Je referme la porte derrière nous, Léo tremble toujours autant. Ça me va bien, j’aime prendre les choses en main. Sans mauvais jeu de mot bien sûr, parce que s’il fallait parler littéralement je préfère les prendre en bouche. Mais passons.
Je pose ma main sur sa bite, à travers son pantalon pour le moment, pour constater qu’elle est toujours bien dure.
Ouf ! J’avais peur qu’elle se soit dégonflée en même temps que lui.
Mais Léo a beau trembler de la tête aux pieds, il tient ferme. Au niveau de sa queue en tout cas.
— Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?
J’ai posé la question de manière sensuelle, mais soumise. Je prends en main l’affaire, mais en m’offrant. Ça rend les mecs dingues, ça flatte le petit garçon qu’ils sont tous restés au fond d’eux : ils veulent décider de tout, mais ne rien assumer.
— Je… je sais pas, comme tu veux…
Oh ça va, ne le jugez pas ! Vous pouvez faire vos malins derrière vos écrans, une main sur la souris et l’autre sur popol, je suis sûre que la plupart d’entre vous ne feraient pas mieux dans le monde réel.
En tout cas, moi ça me fait fondre…
Je passe ma main dans son pantalon, puis directement dans son caleçon, ce qui me permet de déterminer qu’il a une queue très douce, et de belle taille.
Je ne peux pas résister, je me lèche déjà les babines. Je veux la goûter, je veux voir l’extase dans ses yeux pendant que je le sucerais profondément, je veux voir son abandon pendant qu’il videra tout le contenu de ses couilles dans ma bouche bien chaude, humide, accueillante…
Mes doigts se baladent le long de sa jolie bite, tandis que ce brave Léo soupire déjà de plaisir. J’espère juste qu’il ne crachera pas trop vite !
Je m’approche de lui, prête à itérer ma demande.
— Tu veux que je te branle ? Que je te suce ? Tu veux me baiser ?
Il hésite une seconde, c’est toujours aussi difficile pour lui de prononcer ces mots-là. Pourtant, il me répond bientôt, d’une voix hésitante et presque suppliante :
— J’aimerais bien que tu me suces…
Tu m’étonnes !
Mais je ne me fais pas prier, c’est ce que je veux aussi. Je m’agenouille donc devant lui, puis je baisse son pantalon et son caleçon. Son sexe jaillit, et ce que je n’avais fais que supposer se confirme : je le trouve beau.
J’ai envie de bondir dessus et de le dévorer goulûment, mais quelque chose me retient. Il faut savoir profiter des bonnes choses !
Je pose donc ma main dessus avec respect, presque avec crainte. Son sexe est merveilleusement doux, brûlant de désir, ce qui accentue mon envie de le goûter. Mais je me force à patienter, comme pour me prouver que c’est moi qui commande.
A quoi tu joues Juju ? C’est eux qui crèvent d’envie, pas toi !
Et pourtant si, je dois bien le reconnaître. Je n’ai jamais désiré une queue comme je désire celle de Léo, là, maintenant. Pourquoi ? Aucune idée.
Je fais coulisser doucement ma main le long de sa tige, pour le branler avec tendresse. Pendant ce temps, je pose mon autre main sous ses couilles, que je soupèse légèrement, avant de les malaxer lentement.
Pourquoi cette douceur, qui ne m’est pas habituelle ? Je ne sais pas, mais sur le moment il me semble qu’elle s’impose.
En tout cas, ça ne semble pas déranger Léo, loin de là : il soupire déjà d’aise et n’arrête pas de me remercier avec chaleur.
Un gentil garçon je vous disais !
Je ne me lasse pas de sentir sa verge palpiter dans ma main, ni de me délecter de la douceur de ses couilles, que je caresse avec délice. Bientôt je n’y tiens plus, j’approche mes lèvres pour embrasser tendrement son gland, sur lequel perle déjà une goutte de liquide séminal. J’attrape cette goutte du bout de la langue, puis je la lape comme une chatte, avant de refermer lentement mes lèvres autour du bout gonflé et violacé de sa queue bien raide.
Il soupire de plaisir, mais il tient le coup. J’espère que ça va durer, parce que je n’ai pas du tout envie que ça se termine. J’adore cette fellation, c’est sans doute la plus intense de ma vie !
Mais pourquoi ?
Je sais qu’il s’attend à ce que mes lèvres se referment plus fermement autour de sa verge, que je l’engloutisse lentement en l’aspirant, mais je préfère faire durer. Il l’aura sa pipe intense et profonde, mais pas encore.
Pour le moment, je me retire de son membre si désiré, puis je le masturbe encore doucement pendant quelques secondes. Je vois bien qu’il est frustré, mais c’est fait pour. La frustration est la base du désir, donc du plaisir.
Et crois-moi, tu ne seras jamais aussi frustré que moi !
Je m’approche de nouveau, mais ce n’est toujours pas pour le sucer : ma langue s’aventure à la base de sa queue et lèche intensément cette délicieuse colonne de chair, lentement, jusqu’au sommet. Parvenue à son gland, ma langue s’enroule autour et, d’un coup, ma bouche engloutit le membre turgescent, presque jusqu’à la garde.
Léo râle de plaisir, il me semble pendant une seconde qu’il est prêt à jouir sous cet assaut soudain. Il se reprend, mais la leçon porte : il faudra que je fasse attention, Monsieur ne tiendra pas indéfiniment si je continue à le provoquer de la sorte.
Non pas que je craigne de recevoir sa semence, j’en tremble d’ailleurs d’impatience, mais je veux bien profiter de la situation avant. Je ne suis pas une patiente, mais quand même !
A ce stade, je peux rentrer dans le vif du sujet : je vais et viens sur sa verge, en essayant de la prendre en bouche le plus profondément possible. Je n’arrive pas à aller jusqu’au bout, ce qui me frustre : elle est donc si longue que ça ?
A cette pensée, ma vulve brûle de désir et fourmille déjà de plaisir. Elle aussi aimerait être de la partie, et elle ne comprend pas pourquoi ma bouche serait la seule à avoir le droit de goûter à la bite de Léo.
Patiente un peu, gourmande !
Léo soupire de plus en plus fort, mais il endure plusieurs minutes de fellation intense sans sourciller. Il râle de bonheur quand je m’arrête le temps de lui suçoter le gland, puis de nouveau quand je reprends ma pipe profonde et intense. Tout lui plaît, et moi aussi !
Bien entendu, je n’oublie pas de lui caresser les couilles tout en aspirant sa tige. Je sais qu’il adore ça, je les sens palpiter dans ma main. Mon autre main est toujours à la base de sa queue, je continue à le masturber doucement au rythme imposé par mes lèvres.
Soudain, un peu plus aventureuse que les autres fois, je m’impose de la prendre en entier dans ma bouche. Je manque d’étouffer, la sensation est désagréable, mais Léo est aux anges. Pour preuve, il lâche un cri de plaisir en même temps qu’une bonne rasade de foutre.
Oh que oui, ça lui a plu ! Il m’éjacule longuement dans la bouche un sperme épais, brûlant, abondant, aussi abondant que peuvent le produire les adolescents. Je m’en délecte, savourant à la fois cette délicieuse crème que j’adore et ma victoire obtenue sans coup férir.
Je le croyais un trophée difficile, mais Léo a rompu sous ma Blitzkrieg.
Comme tous les autres.
Pourtant, il y a quelque chose de différent. Cette victoire a un goût amer.
Léo s’empourpre, puis il se rhabille en vitesse et, après avoir bafouillé quelques excuses, il s’enfuit littéralement en courant.
Quelque chose cloche.
Je prends quelques secondes pour y réfléchir, mais ces satanées secondes s’écoulent plus vite que je ne le pensais.
Cela fait déjà presque une minute qu’il a détalé, et je suis toujours plantée là, comme une idiote. Pourquoi je me sens aussi mal ?
Pas parce que je viens de sucer un mec que je ne connais pas dans les chiottes du lycée, ça c’est un classique pour moi. C’est glauque, OK, mais moi j’aime bien.
Pas parce qu’il s’est enfui, ça aussi c’est un grand classique. Dès qu’ils ont joui, les mecs se dégonflent. Mais ça me dérange pas, ils reviennent toujours quand ils ont refait le plein.
Pas parce qu’il risque de le raconter à sa copine, c’est pas la première fois que je prends ce risque-là. En général je préfère éviter les mecs maqués, c’est trop de problèmes, mais c’est pas une première non plus.
Pas parce que j’ai pris du plaisir à sucer sa bite, c’est pas la première fois non plus. Oui elle était belle, oui je l’aimais bien, mais encore une fois, le problème est plus profond.
Beaucoup plus profond.
Parce que je l’aime ?
J’explose de rire toute seule dans les WC du lycée Rimbaud à MonCul-sur-Lacommode. Amoureuse ? Moi ? Non mais ça va pas !
Je suis une… non, je suis LA garce de ce lycée. Je n’ai pas de cur, tout le monde sait ça ! Et moi la première.
Alors tomber amoureuse d’un puceau même pas capable de réclamer une pipe sans bafouiller, ça me ferait mal !
Sauf que, justement, ça me fait mal.
Très mal.
Pour la première fois, en ce 19 janvier 2020, jour à jamais marqué d’une pierre blanche, moi, Justine alias Violette alias StormTroopeuse alias Purple Storm, je suis ravagée par l’intolérable souffrance d’être amoureuse.
Comment gérer ça ?
Merde, c’est donc ça l’amour ? Quelle saloperie !
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Cette histoire sera reprise et terminée par Yanos, vous pourrez donc retrouver la suite sur son profil.