Funérailles
Une chambre sombre avec un relent de cadavre, des bougies allumées et un homme revêtu dans son dernier costume accueillait une file de villageois, le visage sombre et la mine sérieuse.
Erixos avait été abattu dans les montagnes par les forces d’occupation. Le chef des partisans était tombé dans un piège diabolique dressé par Von Scheise, Gauleiter de la région.
La petite bourgade accrochée au flanc de la montagne subissait l’occupation des troupes étrangères et Erixos s’était élevé contre cet état de fait et avait passé de nombreuses journées dans les montagnes, d’accès difficile, mais finalement, il fallait se ravitailler et lors d’une mission de ravitaillement, il était attendu, dû à une indiscrétion d’un proche.
Lentement après une homélie dans l’église, le cortège derrière le corbillard montait la colline pour enterrer Erixos dans sa dernière demeure. Rappelant une dernière fois les mérites du dé-cujus, le pope agite trois fois son encensoir et les pelles se mettent en route rebouchant le trou et laissant Erixos tranquille pour l’éternité.
Le soir, Xantos, son frère, commerçant, non impliqué dans la résistance, lié avec une veuve pour les besoins, reste à la maison.
— Erixos m’a fait promettre de m’occuper de sa famille s’il lui arrivait malheur, ce qui est arrivé. Je suis encore sous le choc, mais désormais, je vais rompre avec Calliata pour m’installer ici. Tu as une chambre pour moi, Myriam ?
— Oui, j’aurai besoin de ton soutien, même si ces derniers temps Erixos, pris par sa guérilla négligeait un peu sa famille.
C’est ainsi que Xantos s’installa dans la maison de son frère, soutenant la famille avec l’argent de son commerce. Son activité principale était un commerce absolument neutre, il fournissait tant l’occupant que les résistants, prétextant que tous soldat doit pouvoir manger à sa faim, il était bien vu de Von Scheise, tout comme des habitants, car il n’exagérait pas avec les prix.
Récit de Myriam.
Cela fait un mois que Erixos est enterré et les activités de résistance dans la région se sont calmées, la répression s’est singulièrement relâchée, nous avons même eu la visite de Von Scheise qui venait chercher Xantos pour passer une commande. C’est vraiment un bel homme, avec une chevelure blonde et des yeux d’un bleu qui fait frémir d’effroi. C’est dommage ce rictus cruel qui régulièrement agite ses traits. Je n’ai pas parlé longtemps avec lui, malgré son charme, j’avais la chair de poule quand il me regardait.
Xantos qu’on sent tout de douceur et gentillesse, d’amour pour son prochain, il aurait pu être un meilleur pope que le nôtre que je suppose d’avoir été à l’origine de la mort de mon époux.
Ma période de deuil est terminée, il faut que je me ressaisisse et empoigne la vie pour mes enfants qui arrivent à un âge difficile, surtout l’aîné qui commence à avoir les affres de l’adolescence qui le perturbe. Il a envie de suivre son père. Je constate aussi que Xantos n’a pas renoué avec Calliata, tout au moins de ce que j’en sais. Il s’est tout entier consacré à la famille de son frère, sans retour particulier, comme si c’était la sienne. J’aime sa présence apaisante qui aplanit tous les problèmes.
Récit de Xantos.
Voilà je suis installé chez mon frère et je vais m’occuper de sa famille, cela me changera d’avec Calliata qui me poussait à suivre l’exemple de mon frère en me traitant de lâche parce que je ne prenais pas le fusil. J’ai appris par la suite qu’elle avait eu des relations avec le beau Von Scheise et même qu’elle est toujours fourrée chez le Pope, un sacré queutard celui-là.
Mais malgré tout, cela commence à me manquer une présence féminine intime et je regarde Myriam de plus en plus comme une solution, elle doit commencer aussi à trouver les soirées longues. Il faudra que je trouve un moyen de nous rapprocher sur ce point, mais je n’aimerai pas la brusquer, ce n’est pas mon genre, il faut que ce soit elle qui vienne à moi.
Récit d’Élisa, la fille aînée de Erixos et Myriam.
Cela fait déjà un mois que père est mort, la vie perd un peu de son sel, son oncle ne le remplace pas pour les câlins, elle n’ose se mettre sur ses genoux et se frotter contre lui amoureusement comme elle le faisait avec son père, au grand damne de sa mère qui regardait ceci d’un air réprobateur qui faisait toujours rire son père. Son oncle, l’impressionne un peu trop avec son air clame, mais trop rigoureux.
Premiers pas.
C’est au cours du mois suivant que les événements se sont précipités. Xantos, ayant remarqué que Myriam le regardait de plus en plus avec des yeux demandeurs, se dit que la période du deuil est finie et que son fantasme sur elle n’est pas loin de se réaliser. Un soir, après une journée de travail intense, une fois les enfants couchés, il ne peut plus résister et décide de changer de chambre et se dirige vers la chambre de Myriam.
— Myriam, je ne peux plus résister, j’ai le cur qui risque d’éclater, tes yeux, ton visage, ton corps n’arrêtent pas de troubler mes nuits. Laisse-moi t’aimer.
— Xantos, ma période de deuil est finie et moi aussi je me sens une inclinaison vers toi, moi aussi le manque de câlins me mine, viens me rejoindre.
Sur la couche conjugale de son frère, il commence à la lutiner en lui caressant amoureusement le visage, puis il lui prend le lobe de l’oreille dans la bouche et le suce doucement, plus direct, Myriam se frotte contre lui pour voir son état d’excitation et constate qu’effectivement c’est loin d’être mou à l’étage inférieur alors elle se laisse aller et câliner, c’est tellement bon quelqu’un qui vous fait des choses.
Lui, comprenant qu’il a le champ libre descend sa bouche vers le coup et simultanément prend la poitrine dans ses mains et commence à exciter les tétons qui se dressent orgueilleusement.
— Si on se dévêtait lui suggère Myriam, j’ai envie de voir et apprécier ton corps et je suppose que toi aussi vis-à-vis de moi.
— Tu ne me le fais pas dire.
Les deux se déshabillent et se retrouvent évidemment nus. (bravo Monsieur de La Palisse), ne refrénant plus sa passion, Xantos approche sa bouche de ces magnifiques seins, mais il détecte qu’une odeur forte se dégage des aisselles de Myriam qui est noiraude. Il ne peut s’empêcher de plonger son nez dedans pour respirer ce parfum plein de phéromones, du coup, il n’est pas loin d’éjaculer et il doit un peu se calmer.
Pour ce faire, il se met à plat ventre entre les cuisses de Myriam et commence à lui lécher son abricot qui est aussi orné d’une puissante toison, un tablier de sapeur en astrakan. Mais contrairement à ce qu’il pensait de goûter à ces parfums puissants, ne calme pas son excitation et il est obligé de serrer les dents pour ne pas se lâcher.
— Myriam, je suis trop excité, je sens que je vais tout lâcher.
— Mais lâche-toi, j’espère juste que tu me feras un deuxième service dans un moment, du reste, je vais t’aider à mettre la table.
Là-dessus, elle attrape la tige gonflée de Xantos qui ne se sentant plus, envoie la cavalerie, les troupes à pied et la réserve de plusieurs semaines qui jaillissent de son sexe et éclabousse le ventre et la poitrine de Myriam.
— Hé bien il était temps de purger, c’est un vrai déluge, et se penchant sur la pine de son beau-frère, commence à lui branler le poireau pour lui donner bonne consistance.
Elle ne peut s’empêcher d’avancer la bouche pour lui faire un petit bisou sur le bout du gland en pleine résurrection.
— C’est bien, je vois que tu as repris un peu des forces, encore quelques petites branlettes et tu seras prêt pour m’honorer comme il se doit.
À force de chatouilles et de câlin, Xantos est fièrement dressé et son mât de cocagne se dresse devant les yeux concupiscents de Myriam.
— À mon tout maintenant de profiter, et sans autre elle se met à cheval sur lui et s’embroche ou s’empale sur ce sceptre dressé en son honneur. J’espère que tu résisteras ce qu’il faut.
Elle se met à le chevaucher de plus en plus durement en frottant son clito contre la tige bien raide.
À suivre